Economie circulaire, l’industrie cimentière au service des territoires

Mobilisée pour participer à l’émergence d’une société bas carbone, l’industrie du ciment s’est engagée dans le développement d’un modèle économique plus vertueux.

La filière a ainsi intégré les principes de l’économie circulaire depuis de nombreuses années pour concilier durabilité, performance du produit et respect des normes.

Quelles solutions vertueuses l’industrie cimentière a-t-elle intégrées à son modèle économique ?

Qu’est ce que l’économie circulaire ?

Le principe de l’économie circulaire est de produire et de consommer de manière durable. En intégrant à la fabrication des résidus industriels, des déchets ou des matériaux de récupération, on produit des biens plus respectueux de l’environnement.
En créant ce cercle vertueux, on économise les ressources naturelles. On limite le gaspillage, chaque produit conçu de manière responsable devient une nouvelle ressource.

S’inscrire dans une économie circulaire est un moyen collaboratif et global pour réduire son empreinte carbone et protéger les ressources naturelles.
Cette pratique responsable répond à des enjeux environnementaux, économiques et sociaux. Elle met en synergie des acteurs économiques au niveau local pour mieux gérer les flux de matières et l’optimisation des ressources sur un territoire.

L’économie circulaire intégrée à la chaîne de fabrication du ciment

Intégrée à différentes étapes de la fabrication, l’économie circulaire génère une double valorisation des déchets en les employant pour créer de la matière (recyclage) et de l’énergie (combustion).

Créer des matières premières à partir des déchets

À la précuisson à 800°C, on ajoute au cru (calcaire + d’argile), des déchets ou des résidus industriels tels que de l’oxyde de fer et de l’alumine, des déchets minéraux, des terres dégradées, du sable de fonderie ou des boues industrielles. Ce sont ainsi 500 000 tonnes par an qui sont intégrées au cru.

Après le broyage du cru précuit, il est transféré dans un four rotatif pour produire le clinker. On incorpore au clinker des résidus de combustion comme des cendres.
Puis lors du broyage, on y ajoute les laitiers, sous-produits de la sidérurgie. En les recyclant, ils deviennent une matière première qui peut être intégrée dans la fabrication du ciment.

Créer de l’énergie sobre en carbone à partir des déchets

Pour chauffer la flamme du four à 2000°C, on utilise des combustibles fossiles qui sont peu à peu remplacés par des combustibles alternatifs provenant de la récupération de déchets et des résidus  industriels comme des farines animales, des solvants et des huiles usagés, des pneus ou des combustibles solides de récupération (CSR).
Ainsi, la production du ciment génère une double valorisation des matières. En 2020, les combustibles de substitution ont représenté 50% des besoins en énergie thermique et plus de 1,8 million de tonnes de CO2 d’origine fossile ont ainsi été économisées.

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